
CŒUR DU PROJET
Il s’agit de former des étudiants aux grandes questions actuelles qui les préoccupent, leur permettre d’appréhender plus sereinement les interactions complexes, du fait de la mondialisation, entre l’environnement et la société dans laquelle nous évoluons.
Ils pourront ainsi, dans leurs cercles familiaux, sociaux et professionnels, contribuer à établir une société plus juste et pérenne, dans leur relation à la nature et aux autres. Le nom du projet est tiré de la propolis, substance produite par les abeilles pour le confort et la sécurité de la ruche, mais peut se comprendre aussi comme pro polis, « devant la cité » en grec.
Le cursus proposé par ce centre aura pour thème « Penser la modernité ».
Il comportera trois volets :
- Un volet intellectuel, avec vingt-cinq modules hebdomadaires : un module initial sur le bien commun et, en alternance, douze modules sur l’environnement, comme le dérèglement climatique, la préservation des écosystèmes, les énergies renouvelables, etc., et douze modules sur la société, comme la justice sociale, l’intelligence collective, la bioéthique, etc.


- Un volet « vie du centre », avec la participation l’après-midi à des activités pratiques : jardin et verger en agriculture biologique, fabrication du pain, ateliers d’échange de talents, sport et bien-être ;
- Un volet ancrage territorial, qui visera à rencontrer les acteurs locaux, en particulier des paysans et entrepreneurs, et à effectuer des sorties de découverte de la faune, de la flore et du patrimoine local.

- Le parcours long, de neuf mois, s’étendra de septembre à mai, pour 50 étudiants majeurs – jeunes en césure dans leurs études, mais aussi actifs en transition, chômeurs ou retraités ;
- Le parcours court, d’un mois, en juin, s’adressera à un public similaire, mais disposant de moins de temps pour se former ;
- Le parcours éclair – n’importe quelle semaine dans l’année – concernera les salariés d’entreprise ou des auditeurs libres.
Les étudiants seront logés sur site.
Il s’agira donc de proposer un cursus complet, sollicitant à part égale la tête, le corps et l’esprit, à l’issue duquel chaque participant devra obtenir des unités de valeur équilibrées entre ces trois volets pour obtenir le diplôme Propolis. Nous privilégierons un accès à la reconnaissance universitaire du diplôme, mais comme cela prendra du temps, nous viserons d’abord celle de la formation professionnelle. Nous aurons aussi à cœur de mêler intervenants locaux et nationaux.
PORTEURS DE PROJET

Émeric Fisset, 60 ans, est auteur de cinq ouvrages, fondateur et gérant depuis vingt-cinq ans de la maison d’édition Transboréal et associé dans trois librairies de voyage ;
Christine Fisset, 52 ans, a travaillé à différents niveaux de l’administration française (ministère des Affaires étrangères, ministère de la Ville, préfecture de région Champagne-Ardenne, mairie de Montfermeil), puis pour l’association Le Rocher Oasis des cités, qui œuvre dans neuf cités sensibles en France, tout en s’engageant dans le Tiers-Ordre franciscain en 2016 ;
Mariés depuis 2014, ils ont élaboré le projet Propolis, avec le désir de réunifier les deux pans de l’écologie – l’homme et la nature – souvent défendus séparément en France ;
Ils ont testé leur projet pendant deux ans à l’abbaye cistercienne de Bonnecombe, propriété du diocèse de Rodez et Vabres, en Aveyron (avec chantiers de nettoyage de l’abbaye, étés 2019 et 2020, 190 bénévoles, en majorité de 20 à 35 ans) ;
Émeric et Christine Fisset cherchent aujourd’hui un site d’implantation pérenne pour Propolis.
RECONNAISSANCE
- Obtention du haut patronage du grand chef étoilé de l’Aubrac Michel Bras en juillet 2020 ;
- Obtention du prix du patrimoine paysager et écologique de la Fondation Étrillard 2020.
FINANCEMENT ENVISAGÉ
- Subventions publiques et appels à projet : État (ministères, services déconcentrés, agences parapubliques), collectivités locales (conseil régional, conseil départemental, communauté de communes), Union européenne (fonds européen de développement régional) ;
- Mécénat privé : fondations et entreprises (Fondations de France, du patrimoine, Étrillard, Fondation du Cèdre, 1% for the planet, Eiffage, Engie, Banque populaire, etc.), crowdfunding (Credofunding, Dartagnans), mécènes privés et particuliers : 61 K€ levés au total en 2020 ;
- Activité économique : loyers des étudiants en parcours long et court, revenus issus des parcours éclair, activités événementielles à définir (concerts, festivals, forums, marchés, salons), production agricole (ex. plantes aromatiques et médicinales) ;
- En rythme de croisière, financement composé à 30 % de subventions publiques, 30 % de financements privés et 40 % d’autofinancement par l’activité économique.